L’ ACTU DE L’ AOC TOURAINE : Le portrait du mois

NOVEMBRE 2020

 

LUC POULLAIN : Un vigneron passionné !

Luc Poullain vient de terminer ses vingt-et-unièmes vendanges. Normand d’origine, ce vigneron n’est pas né dans la vigne, mais a découvert la viticulture en exerçant son ancien métier. Après une formation d’ingénieur agricole, Luc a travaillé pour une entreprise de produits phytosanitaires à base de cuivre, et au fil du temps, sa passion pour le vin lui a donné envie de sauter le pas. C’est en cherchant une maison à acheter qu’il est devenu néo-vigneron : en 2000, il a repris le domaine des Echardières à Angé. Sur un vignoble de dix-sept hectares, Luc produit uniquement des vins en AOP, deux-tiers en vins blancs, et un-tiers en vins rouges et vins rosés. Il participe très activement au développement de la notoriété de l’appellation Touraine-Chenonceaux dont il est président depuis 2012.C’est avec beaucoup de sincérité et d’humour que Luc a accepté de jouer au jeu du portrait chinois pour inaugurer cette nouvelle série de portraits.

 

Si j’étais une saison ?
L’automne ! C’est là que tout se joue pour les vignerons, avec les vendanges et les vinifications. Et l’automne, c’est aussi la fraicheur qui revient, les couleurs de la Nature qui sont magnifiques, les champignons, la chasse …
Si j’étais un mot ?
Je suis épicurien, donc je dirais art de vivre.
Si j’étais un animal ?
Un chien de chasse. Fidèle et passionné ! J’ai toujours eu des chiens. Chaque semaine, quand je fais mes tours de vigne, mon chien m’accompagne.
Si j’étais un instrument de musique ?
Une guitare. J’écoute différents genres de musique, mais n’ai jamais joué d’aucun instrument. J’aurais aimé savoir jouer la guitare, quelle qu’elle soit.
Si j’étais une plante ?
Un cep de vigne, évidemment ! Résistant, source de bien-être.
Si j’étais une mer ou un océan ?
L’océan Atlantique car je passe beaucoup de temps en Bretagne. Il est vaste, puissant et vivifiant. Voir le rail d’Ouessant en hiver, c’est impressionnant !

 

Si j’étais un fromage ?
Le Maroilles. Un vrai fromage de caractère ! Fort à l’extérieur, il peut cacher des textures différentes : moelleuse, coulante, plâtreuse. Il est aussi très aromatique !
Si j’étais un pays ?
La France, évidemment ! Le pays des droits de l’Homme, de la gastronomie, du vin, de la culture. Je suis vraiment fier et heureux d’être français.
Si j’étais une couleur ?
Orange. Chaud et doux, c’est la couleur de la vitamine et du feu. J’aime toutes les couleurs d’automne : rouge, vert, orange.
Si j’étais un dessert ?
Un fondant au chocolat : J’adore le chocolat, j’en mange tous les jours ! Un dessert au chocolat accompagné d’un Touraine-Chenonceaux rouge, ou d’un Maury, voilà un délicieux accord met et vins !
Si j’étais un cépage ?
Le côt. Cépage rouge et structuré, c’est le cépage roi de Touraine Chenonceaux ! Il est adapté à son terroir, il se vinifie bien, et il produit des vins originaux. Il renait de ses cendres puisqu’il avait été arraché. Il possède beaucoup d’atouts pour nous permettre de reconquérir nos marchés.
Si j’étais un film ?
« Le bonheur est dans le pré » ! Une comédie dont l’un des thèmes est la gastronomie et le vin. Une histoire improbable jouée par des acteurs fabuleux : Michel Serrault, Eddy Mitchell et Sabine Azéma.
Si j’étais une ville ?
Tours : J’y ai vécu pendant 7 ans avant de devenir vigneron. C’est une très jolie ville, proche de tout, qui offre une belle qualité de vie. Une ville ouverte, vivante et étudiante. J’apprécie le côté rabelaisien des tourangeaux.
Si j’étais un sport ?
Le rugby. Pour ses valeurs collectives et physiques. Je suis supporter du Stade Toulousain.
Si j’étais une chanson ?
« Le soleil donne » de Laurent Voulzy : balade chaloupée et ultra relaxante pour moi.
Si j’étais une invention ?
Un cliqueur à oxygène. Nous sommes en pleine période de vinifications, et je continue de m’émerveiller devant la technologie du cliqueur à oxygène qui nous a tant simplifier la vie de vinificateur (C’est un matériel qui permet d’oxygéner précisément et simplement les vins en cours de fermentation).
Si j’étais un personnage historique ?
Le Général de Gaulle ! J’ai beaucoup d’admiration pour sa personnalité, sa vie, ses valeurs et sa vision de la France.
Si j’étais un château ?
Le Château de Chenonceau. J’étais enfant quand je l’ai visité pour la première fois avec mes parents. J’ai la chance de pouvoir le visiter souvent, et je suis toujours émerveillé par ce château qui est à la fois élégant et raffiné. Tout simplement magnifique !
Si j’étais un plat ?
J’hésite ! Rognons à la crème flambée et/ou tête de veau sauce gribiche : Deux plats traditionnels de la gastronomie française. J’en mange dès que l’occasion se présente !
Si j’étais un objet ?
Un bronze animalier ancien : une technique de fabrication complexe pour un rendu précis en 3D.
Si j’étais un fruit ?
Une framboise. Sous toutes ses formes : nature, en gelée, en sirop, en coulis, dans un gâteau. J’aime retrouver les notes de framboise dans mon Touraine rosé.
Si j’étais un livre ?
« Raboliot » de Maurice Genevoix. Un roman sur la campagne, la chasse, la Nature, la fusion entre un braconnier et son terroir. Le film « L’école buissonnière » a été en partie inspiré par ce roman.
Si j’étais un chiffre ?
Le 8 : C’est symétrique et harmonieux. C’est mon côté Gémeaux.
Si j’étais un arôme ?
Les notes de poire mure de certains jeunes Touraine-Chenonceaux blancs.
Si j’étais une qualité ?
Passionné ! Je suis passionné par mon métier, mes proches, ma région, et mon hobby !

 

 

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